Projets spéciaux récurrents
RÊVE
L'approche thérapeutique innovante et les solutions pratiques de DREAM ont permis de réduire considérablement les taux de transmission et d'améliorer la santé des participants. En Afrique subsaharienne, le VIH/sida et la lèpre demeurent des préoccupations sanitaires majeures pour la population. L'absence de soins de santé, une éducation sanitaire inadéquate et une pauvreté généralisée se combinent pour créer des obstacles apparemment insurmontables au traitement.
Dans les huit centres DREAM répartis dans six pays, nos sœurs coordonnent des services qui fournissent tous les soins nécessaires pour réduire les effets de la maladie et permettre aux personnes de vivre en meilleure santé. La création de ces centres au cours des 20 dernières années a eu un impact considérable sur la santé des personnes vivant dans la pauvreté. Par exemple, au Nigéria, 451 TP3T des nourrissons nés de femmes atteintes du sida naissent avec le virus ou le contractent, tandis que la transmission mère-enfant dans les programmes DREAM a été réduite à moins de 11 TP3T, ce qui prévient la maladie chez ces nourrissons.
Avec l’aide de l’aide gouvernementale pour certains médicaments, Les centres DREAM proposent un plan de traitement complet comprenant des services de nutrition, de sensibilisation et de gestion des médicaments.Cette approche fournit des résultats optimaux avec un coût minimal et adapte le traitement aux besoins de chaque patient et de chaque communauté.

Services à la famille

Les Filles de la Charité se consacrent au service des pauvres et des nécessiteux dans les communautés du monde entier. Une part importante de leur ministère consiste à fournir des services essentiels aux familles dans le besoin. Les familles sont les piliers d'une société forte, mais dans les régions où règnent la pauvreté, la corruption ou les inégalités, elles peinent souvent à se procurer les biens de première nécessité et à accéder à des services comme les soins de santé et l'éducation.
Les Filles apprennent à connaître les familles de leur communauté et, lorsqu'elles constatent leurs besoins, elles s'efforcent d'y répondre. Qu'il s'agisse de proposer des services d'orthophonie, de kinésithérapie ou d'ergothérapie aux enfants handicapés, d'offrir une éducation et une alimentation aux enfants d'âge scolaire illettrés et mal nourris, ou de livrer des courses aux familles qui n'ont tout simplement pas les moyens de se nourrir suffisamment, les Filles jouent un rôle essentiel pour aider les familles là où elles en ont le plus besoin.
Si Daughters offre des soins de santé, une éducation, une alimentation et des produits de première nécessité à de nombreuses familles, leur soutien ne s'arrête pas là. Daughters ne se contente pas de répondre aux besoins physiques des familles ; elles les accompagnent également par un soutien psychologique et spirituel. Elles leur apportent encouragement et espoir. Leurs services sont complets, empreints de compassion et adaptés aux besoins de chaque famille.
Lutte contre la traite des êtres humains
Les victimes de violences basées sur le genre (VBG), d'abus ou de traite des êtres humains dépendent des services fournis par les Sœurs dans les communautés du monde entier. Les survivantes ont subi le travail forcé, l'exploitation sexuelle et diverses formes d'abus aggravés par cette forme moderne d'esclavage. Les victimes sont souvent ciblées en raison de la pauvreté, du manque d'éducation, du soutien et des opportunités communautaires limités, et de la marginalisation. Les survivantes de ces expériences traumatisantes bénéficient le plus d'une approche holistique du rétablissement. Des services d'accompagnement complets sont essentiels pour les aider à reconstruire leur vie et à retrouver un sentiment d'autonomie et de dignité.
Bien que la traite et les abus soient des problèmes mondiaux, les sœurs restent concentrées sur les besoins spécifiques de leurs communautés locales. Les services proposés sont adaptés aux besoins de chaque communauté et au contexte culturel local. Ce soutien personnalisé favorise à la fois le rétablissement et l'épanouissement., en veillant à ce que les survivantes reçoivent les soins nécessaires à leur guérison et les outils nécessaires à leur épanouissement. L'approche globale des Sœurs pour lutter contre les violences basées sur le genre, les abus et la traite des êtres humains a un impact significatif sur la vie des survivantes. En répondant aux besoins immédiats et en favorisant l'autonomisation à long terme, les Sœurs aident les plus démunis à recouvrer leurs droits et à reconstruire leur vie dans la dignité et l'espoir.

Structures
Une action humanitaire durable nécessite des infrastructures pratiques et fiables. Pour les Filles de la Charité, cela implique de créer des fondations stables qui permettent à leurs ministères de servir les communautés vulnérables.
Ces infrastructures stables transforment le potentiel d'un ministère. Les centres communautaires, les cliniques et les espaces éducatifs deviennent des piliers lorsqu'ils offrent des environnements sûrs et dignes pour des services essentiels. Sans bâtiments et installations fiables, les Sœurs ne peuvent offrir des soins de santé, une éducation ou un soutien communautaire constants.
Les infrastructures transforment les bonnes intentions en actions concrètes, permettant aux Filles de la Charité de créer des ministères durables et réactifs qui répondent aux défis complexes auxquels sont confrontées les communautés vulnérables. Une infrastructure solide incarne la résilience, l'espoir et la capacité de créer des espaces durables où les communautés peuvent guérir, apprendre et grandir. Elle incarne concrètement la mission des Sœurs.

Véhicules

Les Filles de la Charité fournissent des services de proximité essentiels tels que les soins de santé, l'éducation et la distribution alimentaire, parcourant parfois de longues distances pour atteindre des zones reculées ou mal desservies. Un véhicule n'est pas seulement pratique, c'est un outil essentiel qui leur permet de répondre rapidement aux urgences, de transporter des fournitures et d'entrer en contact avec les personnes dans le besoin, inaccessibles autrement. Sans véhicule fiable, leur capacité d'action est fortement entravée, ce qui limite leur impact et prive les populations vulnérables d'un soutien essentiel. Fournir un véhicule permet à ces Sœurs de continuer à apporter espoir et soutien aux membres les plus marginalisés de leurs communautés.
Eau, assainissement et hygiène (EAH)
Dans les régions où l'eau est rare, les conséquences de la contamination sont dévastatrices. Les nourrissons contractent des infections potentiellement mortelles, les enfants sont contraints de boire de l'eau provenant de sources contaminées par des déchets humains, et les établissements de santé peinent à maintenir des conditions sanitaires de base. Il ne s'agit pas de statistiques abstraites, mais de la réalité quotidienne des communautés dépourvues d'infrastructures d'approvisionnement en eau fiables.
DC IPS répond à ces défis par des interventions ciblées et concrètes. En collaboration directe avec les communautés locales, les Sœurs développent des systèmes d'approvisionnement en eau durables pour les hôpitaux, les cliniques et les écoles. L'objectif va au-delà de l'installation d'infrastructures hydrauliques : il s'agit de donner aux communautés les moyens de s'affranchir de la lutte pour la survie et de créer des voies d'accès à la santé, à l'éducation et aux opportunités économiques.
Les Sœurs ne peuvent résoudre seules ce défi mondial. Leur action repose sur des partenariats et le soutien de personnes et d'organisations engagées à transformer des vies grâce à l'eau potable. Chaque contribution contribue à construire un avenir où l'accès à l'eau potable ne sera plus un privilège, mais un droit universel.
Dossier spécial :
DC IPS a collaboré avec Water Engineers for the Americas and Africa (WEFTA) sur de nombreux projets EAH. WEFTA est une organisation à but non lucratif basée aux États-Unis qui collabore avec des ingénieurs locaux pour réaliser des évaluations hydrologiques et géologiques des documents de projet, des conditions du site et des activités de supervision de la construction. Cette collaboration constitue un filet de sécurité pour DC IPS et garantit que les projets EAH sont bien situés, bien construits et durables.

Focus spécial
Toiture d'une maison de protection sociale - Pologne $172 000

Le projet de réfection de la toiture du Foyer social de Chelmno constitue une étape cruciale pour les personnes vulnérables qui y résident. Situé dans un bâtiment historique dont les origines remontent au XIIe siècle, le Foyer social de Chelmno est depuis longtemps un refuge pour les enfants, les adolescents et les adultes souffrant de déficiences intellectuelles, ainsi que de maladies chroniques. Créé en 1919 comme orphelinat, puis transformé en Foyer social, le bâtiment accueille actuellement 143 résidents, dont certains bénéficient d'une prise en charge 24h/24 et 7j/7 assurée par des sœurs et un personnel laïc dévoué.
Le foyer d'accueil social joue un rôle essentiel au sein de la communauté de Chelmno. Nombre de ses résidents n'ont aucun autre endroit où aller, ce qui fait de ce foyer leur refuge permanent. Les résidents sont confrontés à des difficultés importantes, notamment le manque de soutien familial pour beaucoup et de graves handicaps physiques et intellectuels qui nécessitent une attention constante.
La réparation de la toiture de ce bâtiment ne vise pas seulement à préserver une structure historique, mais aussi à assurer le bien-être et la dignité de ses résidents. Il s'agit d'une étape essentielle pour leur offrir un environnement sûr, chaleureux et fonctionnel, où leurs besoins physiques sont satisfaits et où ils peuvent continuer à vivre avec amour et attention. Ce projet représente un investissement dans la vie de certains des membres les plus vulnérables de cette communauté, dont la sécurité et le bien-être permanents dépendent de sa réalisation.
Rapport annuel 2024
La meilleure façon de comprendre l'organisation des Filles de la Charité est de partager les expériences des Sœurs vivant et travaillant dans le monde en développement. Unis comme Filles de la Charité, elles consacrent leur vie au service des pauvres. Des histoires, des vidéos, des biographies et plus encore offriront un aperçu du monde de la population locale et des sœurs, ainsi que des luttes et de la richesse de leur travail collaboratif.
Cliquez sur l'image ci-dessous pour découvrir la dernière fonctionnalité de DC IPS dans Foi enflammée magazine:
Initiative du Vatican sur l'eau dans les établissements de santé
L'initiative du Vatican pour l'eau et l'hygiène dans les établissements de santé est un investissement dans la vie. Le manque d'eau, d'assainissement et d'hygiène dans les établissements de santé du monde entier tue des nourrissons, des femmes et des travailleurs de première ligne.
Aider nos voisins à Thigio, Kenya
Faire ce que nous pouvons, où nous pouvons
Cette période de Covid-19 a été un défi pour le monde. A Thigio, nous n'avons pas encore connu de cas positifs, mais nous prenons des précautions comme s'il y avait des cas près de chez nous.
Nos programmes scolaires ont fermé et resteront très probablement fermés jusqu'en janvier. Pourtant, notre travailleur social et nos enseignants ont maintenu le contact téléphonique avec les familles de nos clients handicapés. Nous vérifions que tout le monde va bien et en sécurité. Malheureusement, un de nos enfants gravement handicapés est décédé le mois dernier. Sœur Pat, la directrice du programme d'éducation, a assisté aux funérailles avec quelques-uns des enseignants. Ils portaient des masques et gardaient leurs distances, mais la famille savait qu'ils étaient là.
Certains de nos professeurs aident avec les jardins attachés à nos centres d'éducation des adultes. Ils donnent de leur temps pour couper l'herbe, désherber et récolter tous les produits. Nous partageons ce que nous pouvons avec nos clients et leurs familles. Les enseignants aident également à nettoyer les salles de classe afin que nous soyons prêts à rouvrir. Bien sûr, ils portent des masques, se désinfectent les mains et gardent leurs distances.
L'Hospice Notre-Dame reste ouvert. Les nouveaux patients de l'hôpital doivent passer un test Covid-19. Ceux qui viennent de chez eux sont admis dans une chambre privée où ils sont observés pour détecter des symptômes. Chaque patient peut avoir un visiteur désigné qui doit être sans symptômes, se laver les mains et porter un masque lors de la visite. Les visiteurs sont également dépistés pour les fièvres. Les patients sont encouragés à rester en contact avec les autres membres de la famille par téléphone.
La Clinique Sainte-Croix est restée ouverte. Les patients sont examinés avant d'entrer dans la clinique. Les patients et le personnel portent des masques et se nettoient les mains encore plus souvent. Le dépistage des violences basées sur le genre est également particulièrement important car il s'agit d'une préoccupation désormais majeure. Les personnes vivant avec le VIH qui fréquentent la clinique ont continué à recevoir une aide alimentaire toutes les deux semaines.
La plupart des gens ont réussi à trouver de la nourriture puisque nous sommes une communauté agricole. Pourtant, certains de nos voisins ont demandé une aide alimentaire. Une personne ayant besoin de nourriture était Martin (nom changé pour plus d'intimité), un homme atteint de paralysie cérébrale. Martin avait sa propre petite entreprise de vente de savon liquide qui a malheureusement fermé lorsque ses fonds ont été épuisés. Il était très heureux de recevoir de la nourriture qui lui permettra de traverser les prochaines semaines.
Parce que le programme de développement des femmes se déroule généralement dans un très petit endroit, de nombreuses activités ont été reportées. Certaines des femmes ont fabriqué des masques à domicile pendant les premiers jours de Covid-19 avant que les masques ne soient facilement disponibles, ce qui les a aidées à gagner du capital et à travailler sur d'autres projets à domicile. L'atelier de couture tenu par certaines des femmes reste ouvert et continue de faire un petit profit. Sœur Elizabeth continue d'offrir du mentorat et des conseils aux femmes.
Que faut-il faire ? Notre réponse à Thigio est que nous faisons le peu que nous pouvons, où nous pouvons, pour qui nous pouvons, et avons confiance que Dieu fera le reste. Nous remercions ceux qui nous aident à atteindre nos voisins en cas de besoin et remercions tous ceux qui font de même dans le monde, en particulier notre personnel de santé et nos intervenants d'urgence.
Écrit par : Sœur Deborah, Fille de la Charité – Thigio, Kenya
